Gianfranco Zola (Italie) |
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Titre de la collection
Portraits de footballeurs de légende
Date de première diffusion
2007
Résumé
En Angleterre, tous le connaissent comme « the magic box ». Gianfranco Zola, malgré sa petite taille, était capable de magie sur un terrain. Né dans un petit village de Sardaigne en 1966, il est devenu le vice-Maradona du Napoli champion d'Italie en 1990 et ensuite le symbole du club anglais de Chelsea.
Avec la sélection nationale italienne, il cumule 35 sélections et participe à la finale de la Coupe du monde (1994) contre le Brésil et au Championnat d'Europe de 1996.
Sociétés de production
-
RAI - Coproduction
- COPEAM - Coproduction
Thème principal
Sport et jeux
Générique
- Coco Andrea - Journaliste
Lieux
- Italie - Italie méridionale - Naples
Langue d'origine
Français
Contexte
Gianfranco Zola
Stéphane Mourlane
Gianfranco Zola commence à jouer au football en Sardaigne, son île d’origine. Né le 5 juillet 1966 à Oliena, il porte d’abord les couleurs du modeste club de Nuorese (1984-1986) puis du plus vieux club insulaire basé à Sassari, Torres (1986-1989). Évoluant en série C, il y est repéré par un recruteur de Naples, Lucciano Moggi. En 1990, il rejoint donc l’équipe parnopéenne dominée par la figure de Diego Maradona. La vedette argentine, arrivée en 1984, apporte à Naples ses plus beaux titres de gloire avec la victoire en championnat (la première dans l’histoire du club) et en Coupe à la fin de la saison 1986-1987. Zola vient donc seconder celui qui, au pied du Vésuse, est bien plus qu’un joueur de football. Les effigies de Maradona ont pris la place ou sont accolées au protecteur de la ville, San Gennaro. Les tifosi s’identifient à ce pauvre devenu riche, fidèle à ses origines, qui leur permet de tenir la dragée haute aux grandes cités du Nord de la Péninsule. Le deuxième titre obtenu en 1990 accroit la ferveur autour du Pibe del Oro et rejaillit sur l’ensemble de l’effectif. Les origines méridionales de Zola favorisent plus encore sa popularité dans les travées du stade San Paolo. Les suporters considèrent comme une « trahison » son départ, un an après celui de Maradona, en 1993. Or, Zola est contraint de quitter un club en proie à des difficultés financières qui le conduisent à se séparer de ses meilleurs joueurs. Zola est l’un de ceux-là : il a su, au sein de l’équipe napolitaine, se démarquer de l’ombre d’un des plus grands joueurs de l’histoire du football. Son rayonnement au milieu du terrain lui vaut d’ailleurs, en novembre 1991, la première de ses 65 sélections en équipe d’Italie, avec laquelle il dispute la finale de la Coupe du monde aux Etats-Unis, en 1994.
Après Naples, il porte les couleurs de Parme, club avec lequel il enrichit son palmarès d’une Coupe de l’UEFA en 1995. C’est en Angleterre qu’il poursuit sa carrière, ce qui est original pour un Italien.
Il est en effet recruté en 1996 par Chelsea, l’un des plus grands clubs d’outre-Manche, où il retrouve l’un de ses compatriotes, Gianluca Vialli. Dès sa première saison, il est élu meilleur joueur du championnat. Il remporte avec les Blues la Coupe d’Angleterre (1997) et la Coupe d’Europe des vainqueurs de Coupes (1998). En 2003, il retourne en Sardaigne pour jouer à Cagliari qui évolue en série B. En participant en 1998 au seul match d’une sélection sarde (face à une sélection corse), il manifeste déjà son attachement à l’identité et à la culture insulaires.
A la fin de sa carrière, en 2006, il devient entraineur.
Bibliographie :
Dini Vittorio, « Maradona, héros napolitain », Actes de la recherche en sciences sociales, n°103, 1994, p. 75-78.
Glanvill Rick, Chelsea FC: The Official Biography, London, Headline, 2006, 416 p.
Marrese Emilio, Zola. Il ragazzo che faceva sorridere il pallone, Arezzo, Limina, 2003, 186 p.
Papa Antonio, Guido Panico, Storia sociale del calcio in Italia, Bologna, Il Mulino, 2002, 489 p.
Parlato Manuel, Da Maradona a De Laurentiis. Trionfi, crack e rinascita della Società Sportiva Calcio Napoli, Arezzo, Limina, 2009, 137 p.