Sidi Abderrahmane Thaâlibi

EPT00123

Notice

Sidi Abderrahmane Thaâlibi

Titre de la collection

Mémoires

Référence

EPT00123

Source

EPTV (DZ)

Date de première diffusion

08/09/2008

Année de production

2008

Résumé

C’est là qu'est inhumé le saint patron d’Alger : Sidi Abderrahmane At-Thaâlibi, de son vrai nom Ibn Zeïd Ibn Makhlouf Abderrahmane Et Thaâlibi de la tribu des Thaâliba. Le saint homme repose sous une châsse de bois sculpté et doré au-dessus de laquelle pendent de nombreux étendards de soie. D’autres petites tombes se trouvent dans cette mosquée dont le sol est couvert de tapis. Des faïences recouvrent les murs et de splendides lustres ornent le plafond. Plusieurs d’entre eux ont été offerts par la reine Victoria d’Angleterre en offrande après avoir vu ses vœux exaucés. Au pied du cercueil de Sidi Abderrahmane gît une grande caisse en bois cadenassée dans laquelle les visiteurs glissent de l’argent. Le mausolée Sidi Abderahmane a été classé patrimoine national en 1987.

Type

video

Sociétés de production

EPTV - Production propre

Chaîne de première diffusion

EPTV - A3

Forme audiovisuelle

Portrait

Personnalités

sidi Abderahmane

Thème principal

Pratiques religieuses

Générique

Bayou Ramdane Djazia - Journaliste

Période d'événement

De 1000 à 1500

Lieux

Algérie - Centre

Langue d'origine

Arabe

Durée

3m41

Contexte

Sidi Abderrahmane Thaalibi

Nora Demarchi

La vie de Abderrahamne Thaalibi, homme de foi, grand connaisseur de la religion islamique et avec lettré expérimenté, est signée par le grand désir de connaissance et d’apprentissage. C’est exactement ce désir qui l’a conduit, à la fin du XIV siècle, de l’Algérie où il était né, vers la Tunisie et ensuite vers l’Egypte. Après vingt ans de voyages il est retourné dans sa patrie où il s’est dédié à la transmission du savoir accumulé dans ses pérégrinations. Sa production littéraire est impressionnante, ainsi que sa capacité de transmission du savoir acquis. Après sa mort, son corps a été déposé dans le lieu où il a enseigné et son tombeau est, jusqu’à nos jours, une fréquenté destinations de pèlerinage de la part des algériens.

Défini le saint patron d’Alger, il fait partie de ces hommes qui ont reçu de Dieu une grâce particulière, à laquelle ils doivent leur piété profonde et leur sagesse éminente, doublées parfois de dons thaumaturgiques. Les saints sont considérés comme des exemples pour les Musulmans et ceux qui les rencontrent ou visitent leur tombe peuvent bénéficier de grâces particulières.

Le culte de saints est rependu dans nombre de pays du monde musulman sunnite (Turquie, Égypte, Tunisie..) ainsi que chez les Chiites, bien que l’orthodoxie musulmane y aperçoive un danger de polythéisme. C’est Mahomet, le Prophète de l’islam, celui considéré comme le plus grand des saints. C’est à l’intérieur des courants mystiques qu’on trouve plus rependues l’attitude à individuer dans les personnalité de l’islam des origines des figures extraordinaires et paradigmatiques du rapport entre l’homme et Dieu comme la vénération des grands ascètes et leader du passé et du présent. La piété populaire aime à visiter les lieux consacrés à la mémoire des saints pour y prier et faire des vœux, y offrir des sacrifices et y implorer l’aide des saints dons les questions les plus diverses, de nature matérielle ou spirituelle.

Le mausolée lui dédié se trouve à Alger, dans la partie haute de la Casbah. Edifié au XVII siècle, il est composé d’une koubba (monument abritant un tombeau) et d’une mosquée. Sur le coté droite on peur trouver la medersa, qui est aujourd’hui un centre de formation. Le site, comme toute la Casbah, a été classé en 1987 dans la liste du Patrimoine de l’Humanité de l’UNESCO.

Bibliographie succincte et indicative

Dermenghem, E. 1954 : Le culte des saints dans l’Islam maghrébin, Paris.

AA.VV. 1995 : Dictionnaire de l’Islam, Histoire, idées, grandes figures, Brepolis.

AA.VV. 2007 : Le Petit Futé de l’Algérie, édition 2007/2008, Paris, Nouvelles éditions de l’université.

www.casbahdalger.dz/abderrahmane.html

Transcription

- silence

- Musique

- Le tombeau qui se trouve dans les hauteurs de la capitale, dans la Casbah précisément,

- et où les algériens ont l’habitude de venir pour visiter et se recueillir devant depuis des siècles,

- est celui de l’un des enfants pieux d’Algérie qui a consacré toute sa vie au service de la religion et de la nation.

- Il suffit de regarder dans les livres d’Histoire pour apprendre que cet homme exceptionnel est né en 1384 à Oued Isser,

- une région qui se trouve à 86 kilomètres au sud est de la capitale algérienne.

- Au sein d’une famille conservatrice, l’homme a grandit et reçu une éducation religieuse, scientifique et morale.

- On sait de lui qu’il a parcouru plusieurs pays arabes et islamiques à la fin du 14ème siècle,

- tel que la Tunisie et l’Egypte, pour étudier diverses sciences. Après 20 ans passés à l’étranger

- à étudier toutes les sciences, il est retourné dans son pays natal et il s’est consacré au culte d’Allah et à l’enseignement des sciences à ses compatriotes.

- Cela se passait à l’ancienne mosquée, « La grande mosquée d’Alger », où il a rédigé son livre Al-jami’ Al-kabir.

- Quand on s’intéresse à ses livres, on découvre qu’il y en a plus d’une centaine.

- Les plus connus sont Les beaux bijoux dans l’interprétation du Coran et Les sciences luxueuses sur l’au-delà.

- En raison de sa connaissance approfondie des sciences religieuses et autres, il a été nommé juge pour rétablir la justice entre les citoyens,

- mais il n’a pas tardé à abandonner cette fonction, préférant l’enseignement.

- Dans ce lieu qui s’appelait en son temps « Jinan talaba », « jardin des étudiants »,

- il apprenait aux étudiants les bases de la religion et de la charia islamique.

- Etant donné la grandeur de son statut, de son cercle de compagnons et de ses connaissances,

- on a construit devant sa maison une mosquée, et on l’a nommée par son nom. Après sa mort il a été enterré dans le lieu où il enseignait,

- et on lui a construit le tombeau qui continue d’être ce lieu de visite privilégié des algériens.

- (Musique)

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Sidi Abderrahmane Thaâlibi

Sidi Abderrahmane Thaâlibi

- silence

- Musique

- Le tombeau qui se trouve dans les hauteurs de la capitale, dans la Casbah précisément,

- et où les algériens ont l’habitude de venir pour visiter et se recueillir devant depuis des siècles,

- est celui de l’un des enfants pieux d’Algérie qui a consacré toute sa vie au service de la religion et de la nation.

- Il suffit de regarder dans les livres d’Histoire pour apprendre que cet homme exceptionnel est né en 1384 à Oued Isser,

- une région qui se trouve à 86 kilomètres au sud est de la capitale algérienne.

- Au sein d’une famille conservatrice, l’homme a grandit et reçu une éducation religieuse, scientifique et morale.

- On sait de lui qu’il a parcouru plusieurs pays arabes et islamiques à la fin du 14ème siècle,

- tel que la Tunisie et l’Egypte, pour étudier diverses sciences. Après 20 ans passés à l’étranger

- à étudier toutes les sciences, il est retourné dans son pays natal et il s’est consacré au culte d’Allah et à l’enseignement des sciences à ses compatriotes.

- Cela se passait à l’ancienne mosquée, « La grande mosquée d’Alger », où il a rédigé son livre Al-jami’ Al-kabir.

- Quand on s’intéresse à ses livres, on découvre qu’il y en a plus d’une centaine.

- Les plus connus sont Les beaux bijoux dans l’interprétation du Coran et Les sciences luxueuses sur l’au-delà.

- En raison de sa connaissance approfondie des sciences religieuses et autres, il a été nommé juge pour rétablir la justice entre les citoyens,

- mais il n’a pas tardé à abandonner cette fonction, préférant l’enseignement.

- Dans ce lieu qui s’appelait en son temps « Jinan talaba », « jardin des étudiants »,

- il apprenait aux étudiants les bases de la religion et de la charia islamique.

- Etant donné la grandeur de son statut, de son cercle de compagnons et de ses connaissances,

- on a construit devant sa maison une mosquée, et on l’a nommée par son nom. Après sa mort il a été enterré dans le lieu où il enseignait,

- et on lui a construit le tombeau qui continue d’être ce lieu de visite privilégié des algériens.

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