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- Caire Radio présente: L’Egypte au 19ème siècle.

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- Le patrimoine de L’Egypte remonte à des temps immémoriaux et pourtant nos traditions actuelles diffèrent de celles des temps anciens.

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- Au siècle dernier, les Egyptiens avaient leur propre mode de vie.

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- Avec ce programme nous verrons comment les coutumes et les traditions changent d'un siècle à l'autre mais aussi comment cette nation conserve son authenticité.

- «L’Egypte au 19ème siècle » est un programme préparé et présenté par Suleimane Amani et Produit par Oussama Kamel.

- Dans la dernière édition de «l'Egypte au 19ème siècle» nous nous sommes penchés sur la partie de la maison allouée aux femmes.

- Dans cette édition, nous allons nous concentrer sur la question du rôle des femmes Egyptiennes au siècle dernier.

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- Les femmes jouissaient d’une liberté de sortie et de visite et pouvaient recevoir la visite de femmes presque aussi souvent qu'elles le souhaitaient.

- Les servantes étant bien sûr au service des maris et de leurs femmes et n'avaient donc aucune liberté.

- La prise en charge des enfants était la principale occupation des femmes du 19e siècle en Egypte.

- Elles étaient également chargées de la supervision des affaires familiales mais dans la plupart des familles le mari seul subvenait aux dépenses du ménage.

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- Ces dames passaient l’essentiel de leur temps libre à coudre et plus particulièrement à broder des mouchoirs et des voiles avec du fil de soie et de l’or.

- Beaucoup de femmes, même dans les maisons les plus riches, gagnaient de l'argent en brodant.

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- Les dames des plus hauts rangs n’allaient jamais faire de courses mais faisaient venir pour tout ce qu'elles désiraient des courtières

- qui apportaient toutes sortes d’articles pour les vendre à ces dames.

- Ces dames n’avaient pas le droit de se rendre aux bains publics et invitaient donc leurs amies chez elles comme la plupart avaient des bains dans leur propre maison.

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- Ces visites entre femmes occupaient presque toute leur journée.

- Elles passaient leur temps à manger, à fumer, à boire du café, bavarder et afficher leurs plus beaux atours.

- En de telles occasions, le maître de la maison n'était jamais autorisé à entrer dans la pièce, sauf pour une affaire particulière et inévitable.

- Dans ce cas, il devait prévenir de son arrivée et laisser aux femmes en visite suffisamment de temps pour qu’elle se voile ou se retire dans une autre pièce.

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- Pour certaines occasions, comme la naissance d'un fils ou la célébration d'un mariage, des chanteuses et danseuses professionnelles étaient conviées.

- Pour le simple divertissement des femmes mais aussi pour qu’un spectacle soit donné devant la maison ou dans la cour.

- Les dames égyptiennes du 19e siècle prenaient grand plaisir à voir ces professionnelles qui souvent s’amusaient tout autant, au même titre que leurs invités.

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- Dans les classes inférieures du 19ème siècle en Egypte, qui se composaient principalement de paysans, les femmes avaient rarement cette vie oisive des femmes des rangs élevés.

- En fait, certaines étaient même condamnées à travailler plus que les hommes.

- Leurs principales occupations étaient de préparer le repas des hommes, aller chercher de l'eau qu'elles transportaient sur leurs têtes à l’aide de récipients, et filer le coton.

- Ces femmes étaient dans un état de soumission à leurs maris plus grand que celui des femmes des classes supérieures.

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- Une femme de cette classe était rarement autorisée à manger avec son mari mais attendait à ses côtés et ceux de ses invités.

- Quand elle sortait avec lui, elle marchait quelques pas derrière.

- Certaines femmes des villes tenaient des boutiques et vendaient du pain et des légumes, subvenant autant que leurs maris, si ce n’est plus, aux besoins de leurs familles.

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- Nous allons maintenant examiner de plus près les coutumes et les traditions du mariage suivies par les Egyptiens au 19e siècle.

- Il était très commun pour un homme d'épouser sa cousine.

- Dans ce cas, le mari et la femme continuaient de s’appeler « cousin », le lien du sang étant indissoluble et plus fort que celui du mariage.

- Une union de ce genre était plus durable en raison de ce lien de sang.

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- Le plus souvent, la mère, ou à défaut un proche parent féminin de l’homme qui souhaitait se marier,

- décrivait les qualifications personnelles de la jeune femme dont elle avait fait la connaissance et orientait ainsi le choix du jeune homme.

- Autrement, il faisait appel à une femme, une khotba, dont l'activité principale était d'assister les hommes dans leur recherche.

- Parfois, deux ou plusieurs femmes de cette profession étaient employées.

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- La khotba faisit un rapport confidentiel décrivant telle fille comme étant belle, élégante et jeune, et telle autre comme étant moins belle mais riche, et ainsi de suite.

- Si l'homme avait une mère et d’autres proches parents féminins, 2 ou 3 d'entre elles allaient généralement avec la khotba effectuer des visites chez les femmes

- avec lesquelles elle était en contact du fait de sa profession de marieuse et comme aussi bien les femmes que les hommes faisaient appel à ses services.

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- Les femmes qui l'accompagnaient à la recherche d'une épouse étaient présentées aux différentes femmes comme des visiteurs ordinaires,

- et de la sorte, si elles étaient déçues, elles prenaient rapidement congé, bien que l'objet de leur visite était bien sûr compris par l'autre partie.

- Mais si elles trouvaient parmi les femmes de la famille une fille ou une jeune femme ayant les qualités personnelles nécessaires, elles déclaraient alors le motif de leur visite.

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- Les femmes en visite, après avoir posé leurs questions, apportaient un rapport au jeune homme.

- S'il était satisfait du rapport, il offrait un cadeau à la khotba et l’envoyait de nouveau voir la famille de la future épouse pour qu’elle l’informe de sa volonté.

- Enfin, elle faisait une description exagérée des attraits personnels du jeune homme à la famille de la jeune fille.

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- Nous sommes arrivés à la fin de cette édition et la semaine prochaine nous continuerons de parler des coutumes et des traditions du mariage en Egypte au 19ème siècle.

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