- (Silence)

- L’actualité tout de suite avec la création du centre méditerranéen de commerce international.

- Marseille a choisi aussi déjà depuis plusieurs années de miser son avenir économique sur la Méditerranée.

- Le Conseil régional à son tour, par des actions en Algérie, en Tunisie, au Maroc a aussi joué sur la Méditerranée en particulier au niveau des relations administratives.

- Et puis le CNRS à son tour se lance dans l’aventure de que l’on pourrait appeler

- Mare Nostrum en créant l’Institut de recherches et d’études sur le monde arabe et musulman.

- L’inauguration était faite il y a moins d’une heure par Jean-Claude Gaudin le nouveau président du Conseil régional, un reportage de Rémy Champenois.

- 5 équipes de recherche, 60 chercheurs et collaborateurs techniques, autant d’enseignants, tel se présente l’IREMAM, Institut de recherches et études sur le monde arabe et musulman.

- La vocation de l’IREMAM est de devenir l’un des pôles de recherche française sur le monde en arabe en association avec les universités d’Aix et de Marseille.

- Mais d’abord c’est un aboutissement de 10 années de travaux qui ont été effectuées ici par toutes les équipes de recherche qui appartiennent aux 3 universités d’Aix Marseille.

- Et qui se regroupent dans cet institut de recherche sur le monde arabe.

- Et en second lieu ceux-ci symbolisent pour le Centre national de la recherche scientifique la priorité que nous voulons accorder

- en France aux recherches sur le monde arabe et musulman.

- Oui, donc Aix acquière un rôle essentiel dans cette recherche ?

- Tout à fait.

- Aix en Provence a déjà par ses équipes que nous regroupons ici une très forte tradition de recherche dans ce domaine.

- Et cet institut sera incontestablement le plus important en France, aidé par le CNRS dans ce domaine de recherche.

- Aix a été choisie tout simplement parce qu’en fait depuis déjà 10 ou 20 ans, c’est effectivement le centre principal le plus actif dans cette recherche.

- Je citerais par exemple le CRESME qui est un laboratoire spécialisé sur le Maghreb, qui travaille depuis 20 ans,

- qui publie depuis 20 ans des ouvrages, qui fait des recherches qui sont considérées comme des ouvrages et des recherches de plus haut niveau dans ce domaine.

- Cela suppose un effectif assez important de chercheurs ?

- Oui l’IREMAM rassemblera une soixantaine de chercheurs et collaborateurs techniques à temps complet.

- En général rétribués par le Centre national de la recherche scientifique.

- Auxquels s’ajouteront une soixantaine de chercheurs associés, et d’enseignants chercheurs.

- Ce sont bien entendu dans la plupart des arabisants ?

- Une grande partie d’entre eux sont des arabisants.

- c’est en effet une nécessité maintenant pour qui veut s’occuper du monde arabe.

- Alors il y a deux activités, d’une part la recherche et d’autre part les publications ?

- Exactement.

- L’activité de l’IREMAM a pour but effectivement la recherche sur le monde arabe.

- Et le débouché naturel de cette recherche, c’est naturellement les publications dont vous avez ici un échantillon je crois assez significatif.

- Mais d’autre part il y a aussi une activité de formation puisque, grâce à la coopération entre le CNRS,

- l’université d’Aix-Marseille I et l’université d’Aix-Marseille III, nous avons pu mettre sur pied un DEA, un diplôme d’études approfondies,

- qui prépare les étudiants au niveau du doctorat.

- Et la spécialisation de ce DEA est précisément le monde arabe.