- (Silence)

- En accédant au trône en 1999

- le jeune Mohamed VI a suscité un grand espoir de démocratie pour le peuple marocain.

- La rue avait coutume de dire «

- on avait peur d’Hassan II, maintenant on a peur pour Mohamed VI ».

- Première mesure forte, l’éviction du redouté ministre de l’intérieur Driss Basri,

- et c’est le retour des exilés.

- Abraham Serfaty

- et enfin la famille du plus célèbre des disparus, Mehdi Ben Barka.

- Confrontés au terrible règne d’Hassan II,

- les Marocains réclament justice et vérité au nouveau monarque, jusque devant l’un des symboles des Années de plomb,

- le bagne de Tazmamart.

- Appelée alors par les Nations Unies,

- Mohamed VI veut alors une commission pour solder le passé de son père.

- Mais les victimes refusent l’impunité pour les bourreaux.

- Se réconcilier avec qui ?

- Il faut d’abord qu’il y ait la vérité, la vérité sur tout ce qui s’est passé,

- les responsables de la torture, les responsables de actes,

- les donneurs d’ordre, il faut qu’il y ait la justice, mais après la vérité, après la justice,

- à ce moment là bien sur nous sommes prêts à nous réconcilier.

- Le 16 mai 2003 c’est le choc.

- 5 bombes explosent à Casablanca, bilan 45 morts.

- Attentat attribué aux islamistes.

- C’est aussi un tournant, le régime se durcit à nouveau,

- Amnesty International dénonce le retour des enlèvements et de la torture.

- Des journalistes sont emprisonnés.

- Parmi eux, Ali Lmrabet, condamné à 3 ans pour outrages au roi

- il aura fallu une campagne de presse internationale et 2 grèves de la faim pour que le roi le gracie,

- un signe envoyé aux démocrates.