- (Silence)

- Athéna ouvrière, alors on déposait des produits de la terre dans les creux .

- Pierre Amandry, promotion 1934.

- L’un des découvreurs de Delphes.

- Clarisse Prêtre, promotion 1996, deux générations, une école.

- Des tas de choses à découvrir grâce à l’épigraphie, grâce aux inscriptions, et je pense qu’on a besoin quand même de gens qui sachent lire ça.

- Clarisse tombe amoureuse du grec en 6e.

- Agrégation de grammaire, BEA, avant le fameux concours d’entrée de l’école d’Athènes, deux reçus par an.

- Sa thèse, l’économie des offrandes à Délos.

- Ils sont onze comme elle pour 4 ans à Athènes, des privilégiés.

- On peut aller sur place sur les sites, et puis on a des techniciens, des dessinateurs, des photographes, des architectes.

- Enfin tous les gens se mettent en quête pour nous servir, c’est exceptionnel.

- Le trésor de l’école, des relevés faits à l’aquarelle au siècle dernier, aux 400 000 clichés de la photothèque, l’école garde la mémoire détaillée de toutes les fouilles.

- Ici, la découverte de la statue d’Antinous.

- Depuis 1846 la Grèce concède à la France les sites de Delphes, Délos, ou Argos, avec une mission.

- En ce qui concerne le grand public il y a évidemment une nécessité de présentation des sites, des travaux, de ce que nous appelons ici des anastyloses c’est à dire des reconstructions.

- Aujourd’hui, on les trouve sur CD ROM et sur Internet.

- Demain, en images 3D.

- Bref, 150 ans après, la Grèce a encore besoin de la technologie de la France.

- Tout comme la France a encore besoin de la Grèce.

- Le langage philosophique et la philosophie, la réflexion sur le politique, le théâtre, l’histoire, sont inventés par la Grèce et nous sommes dépendants de cette invention.

- Voilà pourquoi, malgré la crise de l’université, le Premier ministre vient aujourd’hui à Athènes rappeler que l’école française n’est pas un luxe pour quelques érudits, elle travaille pour le futur de l’humanité.