- Silence

- L’orient arabe, la Jordanie en l’occurrence, a attiré tout au long du 19ème siècle et au début du 20ème plusieurs écrivains,

- artistes et peintres occidentaux. La magie de l’orient qu’ils ont sillonné les a envoutés. Ils étaient motivés par la découverte de ses mystères

- et passionnés par ses lieux d’inspirations historiques et esthétiques. Les impressions et les influences insufflées lors de leurs voyages ont produit des œuvres littéraires et artistiques uniques.

- Parmi ces visiteurs de l’orient et de la Jordanie figure le grand écrivain poète russe Ivan Bounine.

- Bounine est l’un des poètes écrivains qui a été le plus influencé par la beauté de l’orient et sa spiritualité.

- Des références arabes et islamiques sont apparues clairement dans sa poésie juste après sa visite.

- Bounine a effectué deux visites en orient arabe. La première était entre 1905 et 1907 et la deuxième a eu lieu pendant la deuxième guerre mondiale.

- Il a été interpellé par la vie, la nature et les gens en Jordanie. Le désert et les bédouins l’ont impressionné.

- Son poème intitulé « Le bédouin », paru en Russie dès son retour de Jordanie, est une preuve de son intérêt pour l’orient.

- Dans son poème, le mode de vie de l’arabe du désert, l’arabe poète et chevalier, se dégage dans un cadre naturel unique.

- Il décrit que chez le bédouin se mélange une façon de penser hautement poétique et un mode de vie très rudimentaire.

- L’arabe du désert a une vie rudimentaire et est poète par nature comme il est l’héritier des anciennes civilisations et d’un patrimoine datant de plusieurs siècles.

- Bounine met en avant dans sa description du bédouin son amour pour la nature qui l’entoure, le désert, les sables chauds, la mer morte, le Jourdain,

- les plantes de la vallée, le laurier-rose et le parfum, sans oublier son talent de cavalier, son amour pour son cheval et le soin qu’il lui porte.

- Dans sa description de l’homme arabe dans son poème « Le bédouin », Bounine décrit son voyage dans le monde de l’homme oriental, de l’extérieur et de l’intérieur, son visage et son esprit.

- Derrière la mer noire, des frontières grises, les montagnes sont presque visibles à la mi-journée.

- A midi, il lava sa jument dans le Jourdain et s’assit pour fumer. Des sables comme du cuivre chaud,

- derrière la mer noire, dans un joli brouillard, un mirage coule dans la vallée. La lumière et une colombe qui pleure sur une branche.

- Sur le laurier rose une couleur printanière cramoisie, mais lui, il chuchote endormi, puis assis comme un rapace il se met à chanter.

- Une large toge descend de ses épaules. Le poète, le cavalier, il est là à fumer, heureux de voir la fumée.

- Musique