- Silence

- Plus de 3600 bateaux de pêche, sur lesquels travaillent des centaines de pêcheurs,

- ne peuvent plus répondre à la demande de poissons des Gazaouis

- en raison du blocus maritime imposé par Israël sur la mer de Gaza.

- La zone de pêche est confinée à une distance de 5 km, dans laquelle

- les pêcheurs ne trouvent que de petits poissons. C’est toujours mieux que de revenir les mains vides.

- Bien sûr que c’est interdit au-delà de 5 km. Après, il y a des bateaux israéliens.

- Des gens ont été incarcérés et ils le sont aujourd’hui encore.

- Il y a entre 6 à 7 poursuites en mer par jour dans la mer Méditerranée de la Bande de Gaza.

- Le blocus maritime imposé dans la bande de Gaza, ainsi que l’indisponibilité des différentes espèces de poissons

- sur une superficie qui dépasse les 5 km,

- a poussé certains à créer des fermes piscicoles, notamment de daurades, une première à Gaza,

- en utilisant l’eau de mer transportée par des pompes. L’opération commence par la phase de déchargement

- en passant par les bassins. Elle se termine par la production et la commercialisation.

- Les poissons que nous élevons à Gaza sont la daurade et le bar, se sont des éspèces connues mondialement.

- Elles sont très rares dans nos mers, le pêcheur arrive rarement a pécher 10 kg,

- par contre, dans une pisciculture comme la notre, on arrive à produire 30 tonnes,

- Les eaux que nous utilisons sont purement des eaux de mer.

- Outre qu’il s’agit de projets économiques pour leurs propriétaires,

- les Gazaouis ont trouvé un substitut approprié dans les fermes piscicoles, offrant les espèces de poissons

- qu’on ne trouve pas sur les marchés de Gaza, ce dont ils étaient privés depuis des années.

- Nous nous dirigeons vers le port où nous ne trouvons pas la quantité demandée de poisson,

- c'est-à-dire que nous ne trouvons que ce qu’apportent les pêcheurs, environ 10 à 20 kg. Comment pouvons-nous répondre aux besoins des citoyens ?

- Nous nous sommes tournés vers l’achat de poissons dans ces fermes car elles ont les mêmes poissons que ceux de la mer, puis les prix sont moins chers.

- Même si la création de fermes piscicoles dans la Bande de Gaza répond à la demande des Gazaouis en matière de

- poissons non-disponibles sur les marchés, cela reste une solution provisoire.

- Le besoin reste urgent de lever le blocus maritime imposé sur les plages de la Bande de Gaza.

- Sami Khalifa, Télévision palestinienne, Bande de Gaza.