Bagno Vignoni et Saint-Jacques-de-Compostelle |
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Titre de la collection
Tg1 Storia
Date de première diffusion
31/05/2010
Résumé
A Bagno Vignoni, dans la province de Sienne, se trouvent des bains thermaux appréciés par les pèlerins qui empruntaient la Via Francigena au Moyen Age. Un document datant de 995 atteste de l'importance de cette étape. Le cinéaste russe Andreï Tarkovski y tourna une scène de "Nostalghia". Interview de l'historien Ugo Sani sur la ville et sur l'histoire de la Via Francigena. Des pèlerins empruntent le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle. Le périple en Espagne se termine par la visite de la cathédrale de Barcelone construite par Gaudi et un entretien avec Rouco Varela, archevêque de Madrid.
Chaîne de première diffusion
RAI - RAI Uno
Forme audiovisuelle
Documentaire
Thème principal
Sites touristiques
Thème secondaire
- Société et mode de vie / Pratiques religieuses
Générique
- Olla Roberto - Auteur œuvre originale
- Fiorilli Emanuele - Journaliste
Lieux
- Italie - Centre - Toscane
Informations complémentaires
Inserts du film "Nostalghia" réalisé en 1983 par Andreï Tarkovski.
Contexte
Bagno Vignoni et Saint Jacques de Compostelle
Nora Demarchi
L’élément qui rapproche Bagno Vignoni à Compostelle est le fait que ces deux localités se trouvent le long de deux chemins très connus : la via Francigena et le chemin de Saint Jacques. Si Campostèle est la destination finale du long parcours dévotionnel qui relie la France à la Galice, Bagno Vignoni n’est qu’une des étapes que les pèlerins trouvaient sur leur parcours. Mais ce qui rendait Bagno Vignoni un arrêt particulièrement agréable au Moyen Age était son bassin d’eau thermale où les pèlerins pouvaient trouver soulagements des douleurs causés par la marche.
La « Voie des Français » reliait le pays des Francs au tombeau de Saint Pierre au Vatican à travers un réseau de routes. Au Moyen Age celle-ci était une des trois peregrinationes maiores avec Jérusalem et Santiago de Compostelle. L’archevêque de Cantorbéry, Sigéric, effectua ce trajet dans le dixième siècle et laissa une description du parcours entrepris et des 81 étapes de son voyage, que bien sur ne épuisent pas les nombreuses variantes qui peuvent être parcourues.
Après la redécouverte des années ’70 du chemin de Santiago, on s’est rendu conte que même en Italie existait un parcours de pèlerinage, quoi que souvent recouvert par le béton des autoroutes. Nombreuses associations se sont donc organisées pour tenter de faire revivre les anciens tracés du pèlerinage, en indiquant le parcours avec vernies et pinceaux. Souvent le parcours a été dévié pour amener les pèlerins vers des routes moins fréquentées par les voitures, en préférant les sentiers et les chemins piétons.
On parle en tous les cas d’un projet qui est entrain de se faire au jour le jour, avec le soutien du Ministère de la culture italien. Il est nécessaire de créer des structures à bon marché dédiées à l’accueil des pèlerins et de compléter le projet de mise en sécurité des piétons sur les parties du parcours qui comprennent des routes à grande circulation.
Comme exemple auquel tendre il y a le chemin de Santiago, qui en 20 ans est devenu un des itinéraire le plus fréquentée par les dévots comme par les touriste. L’expérience de vivre quelques jours immergé dans la nature, en adoptant un style de vie slow, attire chaque année des marcheurs, qui reviennent enthousiastes de cette expérience.
Le 23 octobre 1987 le Conseil d’Europe a reconnu l’importance des parcours religieux et culturels qui traversent l’Europe pour arriver à Santiago en déclarant le chemin de Santiago «itinéraire culturel européen » et a financé les initiatives entreprises pour le signaler d’une manière adéquate.
Bibliographie succincte et indicative
AA.VV. 2009 : Via Francigena : sulle orme di Sigerico, Milano, Touring Club Italiano.
Stopani, R. 1997 : La via Francigena, Roma, Ente Nazionale per Il Turismo.
Latini, R. 2011 : La via francigena da Canterbury alle Alpi, Milano, Terre di mezzo.