- Silence

- Cette vue du haut de la vieille ville de Oujda pourrait cacher les difficultés que vivent ses quartiers,

- difficultés guère différentes des autres anciennes villes du Maroc.

- La vétusté de ses immeubles, la croissance de sa population et le développement de ses besoins

- ont influencé les conditions de la vie quotidienne dans ces ruelles.

- Nous espérons que tout soit bien et beau, ils ont négligé Oujda.

- Leurs maisons se sont encore effondrées. Même si les parents sont morts, leurs descendants demeurent toujours là.

- Ces derniers temps la situation s’est un peu améliorée, nous attendons une consolation de Dieu tout puissant.

- Comment souhaitez-vous voir cette ville dans l’avenir ?

- Je souhaite la voir belle, ses habitants satisfaits, de beaux immeubles.

- La reconstruction des infrastructures des ruelles de la ville avait commencé

- par mettre fin au danger de la pollution causée par les anciens égouts

- pour s’occuper dans une phase ultérieure de la restauration des monuments historiques dont certains datent de 600 ans.

- Cette opération devait prendre en considération la situation sociale des habitants.

- Ce projet vient après une grande souffrance des habitants de la vieille ville

- qui sont des gens de condition modeste et précaire.

- Ils ne disposent pas de moyens financiers nécessaires

- pour assurer l’entretien des rues qui nécessite de grands moyens.

- Le projet de réhabilitation de la vieille ville ne peut pas arriver à satisfaire les attentes sans une participation volontaire des habitants.

- Nous avons fait quelques réparations et mis des poubelles

- car l’association est nouvelle et ses membres aspirent à la réhabilitation de l’ancienne ville.

- 20 % des maisons sont inhabitables,

- y aura-t-il des procédures pour respecter le mode de construction au cours de la réhabilitation de ces maisons ?

- Bien sûr, c’est notre objectif. Nous avons fait une étude approfondie avant d’entamer la réalisation :

- cette étude a montré qu’un nombre de contructions n’ont pas respecté les lois

- et n’ont pas respecté la mémoire de la ville.

- La vieille ville manque, d’un plan de conception pour garder son image antique. Nous allons commencer par faire ce plan cette année,

- désormais les gens qui feront des constructions sauront ce qu’ils peuvent faire ou ne pas faire.

- La façon d’orner la façade est ce qu’il nous manque dans la commune,

- mais nous allons mettre cela en œuvre cette année afin que tout le monde applique les normes.

- Avec le lancement de l’étape la plus importante dans le projet de réhabilitation de la vieille ville de Oujda,

- on s’attend à ce que les aspects sociologiques, économiques et culturels de la mémoire de la ville Oujda soient relancés.