- silence

- Merci et maintenant nous allons écouter la professeure Rania Said qui va parler des femmes et de l'économie.

- Je m’excuse car je ne parle pas Arabe alors je parlerai en Anglais.

- Tout d’abord, je résumerai les problèmes que nous avons abordé, puis les causes des problèmes et les solutions proposées.

- Le premier problème abordé était les acteurs de la finance, afin de donner du pouvoir aux femmes ;

- et le fait que les programmes spéciaux et les banques existantes pour les femmes ne prennent pas en considération les différences de classes socio-économiques.

- Ils ne prennent donc pas en considération le fossé qui existe entre la classe aisée et la classe populaire lorsqu’il s’agit de femmes.

- Le second problème abordé était le nombre de femmes dans les salles de conseil, d’attirer plus de femmes dans les salles de conseil.

- L'une des raisons donnée à ce problème était les nominations informelles, généralement faites par les hommes,

- donc les hommes ne nomment pas réellement de femmes aux conseils.

- Les conseils ont peur d’introduire des femmes car elles pourraient créer des problèmes liés au genre sur le lieu de travail,

- donc ils craignent la représentation féminine aux conseils car ils pensent que les femmes poseront automatiquement des problèmes de genre.

- Un autre problème est aussi l’héritage.

- De nombreuses familles d’industrielles n’aiment pas léguer leur entreprise à leurs filles, de crainte que leurs gendres prennent le contrôle de la compagnie.

- Les solutions discutées pour ces deux problèmes étaient l’éducation, l’éducation, l’éducation...

- Pour enseigner des compétences financières aux femmes, pour apprendre aux femmes à acquérir leur indépendance économique,

- pour les instruire sur les TI, le leadership, pour donner de l’importance aux questions de genre en accroissant l'égalité dans les corps gouvernementaux et décisionnels.

- Donc en augmentant le nombre de femmes dans tous les corps politiques pour alerter sur les problèmes de genre.

- Et il y aussi une jolie phrase que le Docteur Hala Said a dit, je crois :

- « Instruire un homme, c’est comme instruire un individu, mais instruire une femme, c’est comme instruire une famille. »

- .

- Le deuxième problème, ou plutôt le troisième, est l’instabilité et l’inégalité de la possession des richesses et de la répartition des richesses dans l’économie mondiale.

- La plus grande partie des richesses, des richesses mondiales, est dans les mains d’une infime partie de la population.

- Essentiellement en Amérique du Nord et en Europe.

- Un pourcentage réduit de la population possède il me semble environ 70% des richesses mondiales.

- Ce problème pose un certain nombre de problèmes, dont les guerres, dont les premières victimes sont toujours les femmes et les enfants, les crimes sexuels,

- les violences économiques, les violences familiales, les mariages précoces, des trafics, les mutilations génitales ; il y avait d'autres causes aussi.

- Parmi les points fort de ce débat, il y avait la question de savoir ce qu'il serait possible de faire à l'issu de cette conférence.

- Nous avons parlé de faire des projets à longs termes avec des phases d’échéances à court terme.

- De ne pas parler de ce qui se passera l’an prochain ou dans deux ans, mais de parler de ce que l’on veut faire au cours des vingt prochaines années.

- De faire différentes phases.

- S’agit-il de projets à long terme pour les vingt prochaines années ?

- Ou devons nous finir cela dans les deux ans à venir et la phase suivante durant les deux années suivants?

- Nous avons également parlé d’encourager davantage l’implication de la jeunesse.

- L’un des principaux problèmes soulevés était qu’il n’y a pas de soutien institutionnel à la participation économique des femmes.

- Comment le gouvernement soutient-il la structure familiale des femmes actives ?

- Et comment enseigner l’indépendance économique aux femmes si les gouvernements et les politiques ne les appuient pas?