- (Silence)

- Cinéma pour finir avec une galerie de stars mondiales pour le plus jeune des festivals du film à Marrakech,

- Francis Ford Coppola, david linch jeanne moreau ou encore catherine de neuve, un fetival qui a pour but

- d’être une passerelle entre les cinéastes du sud et du nord et qui voudrait réconcilier les marocains avec le cinéma,

- car ils ont tendance à déserter les salles.

- Un reportage de Sabine Gorni et Jean Cristophe Duclos.

- Des stars et des paillètes un roi cinéphile, une reine au milieu de la jet sept un vrai palais de mille et mille et une nuit tout illuminé pour accueillir les vedettes.

- Marrakech cette semaine avait un faux air de croisette, un plateau royal, côté pile le Maroc, nouvelle eldorado du cinéma mondial

- avec 4 studios à Ouarzazate dans le sud du pays où se tournent les plus grands succès du box office.

- Côté face, un cinéma en crise, en 10 ans la moitié des salles ont fermé la faute au piratage au parabole, et surtout au tickets d’entrée trop cher,

- les salles polpulaires comme celle-ci résistent tant bien quand mal, pour 8 dirhams 5 francs on boit on fume et on vient s’étourdir des films indiens à l’eau de rose.

- Ces histoires d’amour nous aident un peu pour communiquer avec les filles.

- Beaucoup moins exotique, beaucoup plus chic, cette belle salle de 750 places rénovée à grand frais,

- confort climatisation, rien y fait, elle est souvent désertée.

- Les prix du ticket sont 4 à 5 fois moins élevés qu’en Europe, ce qui fait qu’aujourd’hui

- pour rentabiliser une salle comme celle-ci il nous faut six fois plus d’entrées, pour la même qu’en Europe.

- Un cinéma en quête d’identité, une dizaine de long-métrages à tous petits budgets sont tournés ici chaque année,

- ils parlent de tout sauf de la religion et de la monarchie encore tabous, ils battent chaque fois des records d’entrées.

- Je pense qu’aujourd’hui, les marocains sont en demande de se voir au cinéma, qu’on raconte leurs histoires,

- l’histoire du Maroc, ils ont envie de se voir au cinéma, d’ailleurs tout les films marocains marchent.

- Le cinéma, miroir d’une société en pleine mutation, derrière la caméra une génération de jeunes cinéastes doués

- mais souvent formés sur le tas ou à l’étranger, il n’y a pas d’école de cinéma au Maroc

- Il y a des professions dans le cinéma qui sont absolument pas pourvus, c'est-à-dire il n y a pas de chef opérateur au Maroc,

- il n y a pas d’ingénieur du son par exemple, il y a très peu de scripteurs.

- Ce soir là, sur la grande place de Marrakech, la foule tenue à distance, se régalait des miettes du festival,

- des projections gratuites en plein air, avec la lune en guise de projecteur.