- (Silence)

- C'est une décision de l'union européenne la pêche au thon rouge en méditerranée doit prendre fin

- ce premier Juillet pour protéger l'espèce

- nous nous rendons dans le dernier réservoir de thon en méditerranée au large de Malte et de la Libye

- ici la pêche est devenue plus qu'intensive

- le reportage d'Anne-Charline Lambard et Eric Janet.

- Des navires aux aguets prêts à suivre des instructions venues du ciel

- de là-haut des avions repèrent les bonds de thon les bateaux eux n'ont plus qu'à suivre la voie

- au large des côtes libyennes, français, italiens, espagnoles ne lésinent pas sur les moyens

- la zone est le dernier réservoir de l'espèce en méditerranée.

- Pourquoi vous êtes dans cette zone ?

- Comme ça.

- Peu bavard ils se protègent des curieux et face caméra ils redoublent de bonnes intentions.

- Les poissons ici sont très petits on les rejette à la mer

- la plus part d'entre eux n'ont pas atteint leur maturité pour se reproduire

- et si on les tue on se sabote nous même

- on pourra plus gagner d'argent

- alors que les français eux ils ne se gênent pas.

- Responsables soucieux des ressources naturelles

- et pourtant deux heures plus tard les mêmes navires italiens se montrent beaucoup moins précautionneux

- oublier la taille minimum des poissons et la législation européenne

- l'essentiel est de ratisser large

- et tant pis s'il faut avoir recours à des avions de reconnaissance.

- A Bruxelles et à Luxembourg on a beau empêcher la pêche au thon avec l'assistance d'avions

- mais n'empêche en mer méditerranée la pratique continue en toute impunité.

- Caméra au point un plongeur viendra au milieu du filet estimer la prise.

- Il peut y avoir jusqu'à 75 tonnes de thons

- un pêche ultramoderne qui laisse peu chance bon d'échapper au filet

- et ce n'est pas les cota européen qui vont calmer l'appétit des pêcheurs aucun pays ne les respecte.

- La flotte européenne n'est pas bien contrôlée

- en fait d'après les données officielles le gouvernement français reconnait avoir prélevé 10 à 11000 tonnes de thons rouges

- au lieu des 6000 autorisés dans le cadre des quotas.

- On plaine mer l'union européenne laisse faire et c'est pourtant elle qui a encouragé la pêche intensive pour répondre à la demande japonaise

- technologique organisée à outrance cette pêche ne connait pas de temps mort

- les captures effectuées sont immédiatement emmenées vers les côtes pour être engraissées,

- les thons sont transférés dans des cages

- rien que dans ces deux là 150 tonnes de thons sont remorqués y 'en a pour près de 900000 euro;

- cette année dans cette ferme d'engraissage maltaise les cages se font plus rare

- la preuve selon Greenpeace que la réserve de thon entre Malte et la Libye est déjà bien entamée par la pêche intensive.