- (Silence)

- Les autorités marocaines viennent de prendre une décision sans précédent

- pour une période de quatre mois ils ont placé leur zone de pêche dans une sorte de jachère

- un repos biologique devenu obligatoire pour permettre aux espèces de se renouveler

- une démarche soutenue par les pêcheurs marocains eux même

- et qui concerne aussi les bateaux étrangers de pêche industrielle;

- enquête de George Tourlet et Gaitano Vieira.

- Pour ces pêcheurs début d'une langue inactivité forcée

- sur le port saharien qui fournit l'essentiel du poisson à l'Europe l'heure est au repos biologique

- mesure sans équivalent prise par le Maroc pour tenter de sauver son unique ressource

- surexploitée depuis toujours.

- Il n'y a rien, il y a dix bateaux il ne pêchent rien 24h/24.

- Une mer ratissée piyée par les feux étrangères résultat des revenus de misère

- combien ?

- Pas beaucoup à peu près 200, 300 jusqu'à 400 dirham.

- Rien 200 franc pour trois de mer et si peu de poissons

- à la criée de l'Aayoune les captures faisaient peine à voir ce jour là;

- ici faute de frais on met les réserves de surgelés en boites,

- une situation plus que précaire partout des villages sinistrés des chalutiers abandonnés des usines fermées;

- dans cet institut beaucoup se demande si un repos biologique illimité n'est pas l'unique solution

- pourtant on tente encore d'élaborer une stratégie de gestion.

- Dans l'objectif tout simplement de déterminer le maximum de captures qu'on peut pêcher

- sans porter préjudice au cycle de régénération de ressource.

- Et le Maroc appuyé par ses propres pêcheurs ça mérite de souligner vient de prendre une autre décision historique

- l'interdiction définitive aux bateaux européens et d'abord espagnoles de pêcher ici.

- Les possibilités de pêche que nous octroyons à des nations étrangères c'est du travail au moins pour les marocains

- et ce travail au moins pour les marocains nous n'avons pas de système social comme en Europe

- nous ne venons en aide à personne;

- les gens qui n'ont pas de travail c'est des gens qui sont livrés à eux même,

- quel est leur espoir, franchir la méditerranée pour aller en Europe ?

- La métrise de ces stocks garantie d'une pression migratoire moindre

- un pari sur l'avenir avec en toile de fond l'espoir

- que cette mer ne s'apparentera jamais à l'immense désert qui l'aborde.