Sophia Antipolis |
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Titre de la collection
Soir 3
Date de première diffusion
15/05/1979
Résumé
Sophia Antipolis est une cité de la science réunissant des entreprises techniques de télécommunications, d'informatiques et de recherche.
Pierre LAFFITTE, enfant du pays, s'est opposé aux promoteurs immobiliers pour préserver la zone. Il est à l'origine du projet de développement de la zone. Aujourd'hui il est directeur de l'Ecole des Mines.
Sociétés de production
-
France Régions 3 - Production propre
Chaîne de première diffusion
FTV - F3
Forme audiovisuelle
Journal
Thème principal
Techniques et technologies
Thème secondaire
- Paysages et Environnement / Protection des espaces naturels
- Société et mode de vie / Education, Enseignement
Générique
- Babey Pierre - Journaliste
Lieux
- France - Sud Est - Sophia Antipolis
Langue d'origine
Français
Contexte
Sophia Antipolis
Repères méditerranéens
Sophia Antipolis a été officiellement créé par le Comité Interministériel d'Aménagement du Territoire en avril 1972. Situés entre Nice et Cannes, au nord d'Antibes, ces 2 300 hectares prennent place sur le plateau boisé de Valbonne. Ce "Parc International d'Activités" repose notamment sur l'idée que l'environnement naturel induit une meilleure qualité de travail ; aussi est-il décidé à l'origine de laisser les deux tiers du parc à l'état de pinède. Il s'agit d'attirer les organismes de recherche et des entreprises de haute technologie, en mettant en valeur son cadre attractif. En outre, Sophia Antipolis, située à une vingtaine de kilomètres de l'aéroport de Nice et à proximité de l'autoroute A8, bénéficie de la densité de ce réseau de transports. En 1974, la première entreprise, Franlab (qui étudie les gisements pétroliers), s'installe dans le parc, bientôt suivie par Air France en 1977 qui y établit son centre mondial de réservation. Débute alors une période d'implantations massives : Digital (centre mondial d'expertise en télécommunications) puis Dow Chemical, Thomson, MATRA, France Telecom, etc. Des écoles et des laboratoires de recherche s'y installent également au fur et à mesure, tels que l'Ecole des Mines, le CNRS, l'INRA ou l'Ecole Supérieure de Commerce de Nice. Ce parc, dans lequel travaillent plus de 25 000 personnes en 2004, devient un modèle pour les technopôles qui se développent en France dans les années 1980 et 1990, pôles d'activités associant organismes de recherche et entreprises de haute technologie.
Le reportage présente l'aménagement du parc de Sophia Antipolis, qualifié par la journaliste de "Futuropolis au beau milieu de la pinède". Tout au long du sujet, de nombreux plans, essentiellement filmés à partir d'un hélicoptère, donnent la mesure de la taille du parc et des bâtiments en cours de construction. Huit ans après sa création, il apparaît encore à l'état de vaste chantier. Le "cadre de travail attrayant" évoqué par le préfet chargé de mission à la Délégation à l'Aménagement du Territoire et à l'Action Régionale est illustré par les vues de la pinède, mais aussi par les images d'un homme faisant son jogging et de joueurs de tennis. La visite à l'intérieur du centre mondial de réservation d'Air France fournit, elle, un exemple des entreprises qui se sont installées à Sophia Antipolis. L'interview de deux informaticiens y travaillant apparaît également intéressante : elle vient en effet apporter un bémol - l'évocation du chômage de leurs épouses - au tableau d'une réussite complète de Sophia Antipolis tel que l'a notamment dressé le préfet Girod.